Un perturbateur endocrinien est une substance ou un mélange exogène altérant les fonctions du système endocrinien et induisant de ce fait des effets nocifs sur la santé d’un organisme intact, de ses descendants ou au niveau de (sous)-populations entières.
OMS, définition d’un perturbateur endocrinien (2002)
Mieux communiquer sur les perturbateurs endocriniens dans nos messages de prévention
Les années 90 marquent l’émergence du terme de perturbateur endocrinien et du concept de “Wildlife/Human connection”. La communauté scientifique souligne l’apparition d’un danger commun à la faune et à l’espèce humaine via la diffusion de certaines substances chimiques.
Dans de nombreux pays, les données scientifiques ont conduit à des mesures gouvernementales: La Confédération Suisse a soutenu un programme de recherche entre 2002 et 2007, ayant mené à une révision des ordonnances sur les produits biocides (OPBio) et sur les produits phytosanitaires (OPPh), appliquées depuis le 1er janvier 2019.
Dans son plan santé nationale environnement 2015-2019, la France s’est dotée d’une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens dans le but de mobiliser les chercheurs autour de leurs repérages et de leurs effets sur la santé de la population.
Depuis de nombreuses années, ces substances occupent régulièrement les tribunes des médias. Leur présence dans notre quotidien (alimentation, cosmétiques, pollutions environnementales anciennes) ainsi que la connaissance partielle actuelle, génèrent des questionnements fréquents chez les patient.e.s. Les consultations auprès des professionnel.le.s de santé sont des moments privilégiés pour répondre à ces questions et diffuser un message de prévention autour de cette thématique.